Maigrir et préserver sa santé en se libérant des mauvais sucres.

Hummmm ! miam ! Le sucre, les gâteaux, les bonbons, le pain, les pâtes ! On en raffole tous ! C’est bon, c’est doux, ça réconforte, mais…

Comment notre organisme utilise le sucre ?

Le sucre blanc, qu’il soit raffiné (sucre de canne blanc) ou non (sucre de betterave) a un index glycémique (IG) tellement élevé qu’il entraîne dès son ingestion un pic glycémique (taux de glucose dans le sang élevé). En réponse à ce « déséquilibre » , le pancréas sécrète une hormone, l’insuline, pour ramener le taux de glucose au plus proche de sa norme d’équilibre (environ 1g/litre de sang). L’action de l’insuline est de favoriser l’entrée du glucose dans nos cellules, afin que celles-ci puissent fabriquer de l’énergie.

Lorsque l’insuline est envoyée, le taux de sucre dans le sang chute. Mais si la demande en insuline a été très forte, la glycémie risque de trop descendre et de causer une hypoglycémie réactionnelle qui entraîne à son tour une sensation de faim et particulièrement une envie irrépressible de reprendre du sucre deux heures plus tard.

Le sucre est ADDICTIF !

Au fils du temps, lorsqu’ils sont consommés en trop grande quantité, les sucres à IG élevés, finissent par « fatiguer » le pancréas qui ne secrétera plus assez d’insuline ou du moins une insuline de moins bonne qualité.

L’organisme doit donc trouver d’autres solutions pour éliminer le sucre:

  • Diluer le sucre dans le sang ce qui provoque une sensation de soif accrue, ainsi le glucose part dans les urines.
  • Convertir le sucre en graisses dans les cellules graisseuses (adipocytes).

Mais c’est quoi au juste l’index glycémique ?

L’index glycémique, c’est le chiffre qui détermine l’impact de l’aliment ingéré sur la glycémie, autrement dit, sur le taux de sucre dans le sang. Plus ce chiffre est élevé, plus le taux de glucose grimpe et plus le pancréas devra produire de l’insuline.

Il y a les mauvais sucres:

Tous les sucres blancs, les farines blanches, les sodas et les produits industrialisés auxquels on a ajouté des ingrédients sucrés cachés.

Et il y a les bons sucres:

Ceux qui ne sont pas raffinés, c’est à dire pas transformés, que l’on consommera en petites quantités tout de même: sucre brun, sirop d’agave, sucre de fleur de coco, miel, fruits, pains et céréales complets ou semi-complets,…

Un régime à faible indice glycémique est recommandé pour prévenir les caries, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, le sur poids et l’obésité. L’OMS à dailleurs appelé tous les pays à réduire l’apport en « sucres libres » à moins de 10% de l’apport énergétique total. Ce qui correspond à 50 g de sucre, soit 12 cuillères à café.

Et au niveau psycho-émotionnel ?

Quelle est notre relation au sucre ? Est-ce uniquement le fait d’un besoin énergétique ou celui de l’insuline si par moments on a envie d’un petit truc sucré ?

Ne serait-ce pas justement un moyen de combler cette part de douceur non suffisamment reçue ou donnée ? Sommes nous suffisamment doux envers nous même et dans nos relations avec l’extérieur ?

Le doux, le sucré est relié au yin en médecine chinoise. Il est relié au féminin, à la sensibilité et à l’émotionnel. Des émotions réprimées pourraient être à l’origine d’une perturbation de notre rapport au sucre… A méditer…

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